Georges vit reclus dans le parc du Mercantour, en marge de la société moderne. C’est ici qu’il a trouvé son équilibre en protégeant du loup ses huit cents brebis. Dès que les besoins fondamentaux sont assouvis – l’eau à la source, la nourriture livrée par hélicoptère, le pâturage des bêtes -, il reste beaucoup de temps à tuer.
La violence de la solitude le ronge et les souvenirs refont surface : les fugues, la crise d’adolescence précoce, la bagarre avec son professeur d’allemand, l’année de ses dix-neuf ans qu’il a passée aux quatre coins de la France à vadrouiller.
Suite du court métrage « Né sous la table »